Historique St-Amable

La naissance de la paroisse Saint-Amable

Vers 1910, environ 75 familles doivent parcourir de longs chemins pour assister aux diverses cérémonies à l’église. Suite à la demande des paroissiens qui se disent aptes à faire vivre dignement un curé, la paroisse de Saint-Amable fut alors formée à partir du détachement de trois (3) paroisses soit: Saint-Marc-sur-Richelieu, Saint-Mathieu-de-Beloeil et Sainte-Julie-de-Verchères.

Le 8 décembre 1914, l’édifice en construction est incendié

En mai 1913 le Chanoine Martin vient marquer l’emplacement de la future Église. Une quinzaine de jours avant, un dénommé Joseph Beaudry avait apporté des pierres pour construire l’église et inspira ainsi ses voisins. Plus de 50 toises de pierres sont ainsi rassemblées. Les fondations de l’église et du presbytère sont creusées en même temps. Le maître maçon est M. Jules Goyer de Montréal, alors que la charpente est sous la direction de l’architecte Laflamme de Saint-Antoine-sur-Richelieu. La sacristie est inaugurée le 1er novembre 1913.

La construction va bon train jusqu’au 8 décembre 1914 où l’édifice en construction est incendié.

Dès le mois suivant, les paroissiens proposent un nouveau plan et devis à l’archevêché et confient les travaux à M. Émery Vérraneault de Longueuil.

Monseigneur Gauthier bénit la nouvelle église le 18 novembre 1915

La cloche est donnée par le député provincial du comté de Verchères, l’avocat Joseph-Léonide Perron.

Un autre malheur frappe notre Église en 1925 un tremblement de terre démolit les murs extérieurs de l’Église: la moitié de la façade s’écroule…

les pierres furent tous enlevées le carré de la charpente fût renforci pour pouvoir installer des crampes à chacune des pierres lors de la réinstallation ces travaux ont coûtés 3,800$.

En août 1937 un système de chauffage à vapeur fut installé de même que l’électricité en octobre 1938.

1954 des réparations jugés majeure s’imposent au coût de 40,000$ et 15 ans plus tard il reste encore une dette de 20,000$. C’est alors qu’un plan de remboursement volontaire est proposé la fabrique émettera 400 obligations de 50$ à être remboursé à raison de 20 par années sans intérêt ce qui fut fait ce n’est qu’à automne 1987 que cette dette est acquitté deux ans avant le terme prévu.